point n° 4  : la maison-éclusière

Ce bâtiment abritait à la fois la salle d'attente des voyageurs, le logement et le "bureau" de l'éclusier, l'homme chargé de faire fonctionner l'écluse (avant que certaines ne soient mécanisées ou même automatisées)

 

Une première maison éclusière fut construite à Trèbes, à cet endroit au XVIIIème siècle. Jugée trop petite et très dégradée en 1806, la décision de la reconstruire fut prise et les travaux exécuté en 1809. Cette maison était constituée d'un seul rez-de-chaussée avec une cave et une écurie en sous-sol. Un étage fut ajouté à la maison en 1841. 

 

Une description nous en est faite en 1859 : "Ce logement se compose, au rez-de-chaussée, de 2 pièces carrelées et plafonnée. L'escalier qui conduit du rez-de-chaussée au 1er étage est en bois, briques et plâtre. Le 1er étage se compose de 3 pièces, carrelées et sous les combles. Dans le même corps de bâtiment (rez de chaussée bas) se trouvent une écurie et un magasin.

 

 

 

 

Au levant (à gauche), et attenant au même bâtiment, est située l'ancienne salle d'attente des voyageurs du bateau-poste avec cave au dessous".

 

 

Au dessus du magasin cité dans cette description (à droite aujourd'hui bureau des éclusiers vacataires), une rehausse du bâtiment réalisée entre 1930 et 1955 a permis d'aménager deux nouvelles pièces.

 

Le logement de l'éclusier a été occupé jusqu'en 2015. Il n'y a plus d'éclusier permanent, logé sur site.

 

Aujourd'hui, seuls des éclusiers vacataires en haute saison utilisent le bureau.


 

 

Le métier de l'éclusier est principalement d'actionner les mécanismes de l'écluse, c'est-à-dire d'ouvrir et de fermer les portes et d'ouvrir les vannes qui permettent les arrivées et les éclusées d'eau...

 

Il a aussi la responsabilité de la sécurité des navigants mais aussi des terriens proches de l'écluse et l'entretien courant de son écluse.

 

Jusqu'à très récemment tout se faisait à la force des bras, et c'est encore possible aujourd'hui en cas de panne des moteurs électriques.


Aujourd'hui le gestionnaire du canal (V.N.F) a loué le bâtiment principal  à une personne privée qui y a installé des chambres d'hôte.

 

 

Dirigeons-nous vers la passerelle